Dans un monde où les défis audacieux et les causes nobles se rencontrent, deux jeunes hommes en quête d'aventure et de solidarité ont entrepris un voyage extraordinaire.
Alexandre et Adrien, deux amis proches connus sous le nom des NoBadTrekkeurs, ont décidé de se lancer dans l'épopée de la Via Alpina, un parcours époustouflant à travers les sommets majestueux des Alpes. Mais leur aventure ne se limite pas seulement à la conquête des montagnes, car ils ont également une mission louable : soutenir la fondation pour la recherche médicale. Leur périple devient ainsi bien plus qu'une simple randonnée, mais un moyen de contribuer à la recherche scientifique et de faire une différence dans la vie des personnes touchées par des maladies.
Découvrez l'histoire captivante d'Alexandre et Adrien, leurs motivations, leurs défis et leurs moments de triomphe alors qu'ils parcourent les paysages époustouflants de la Via Alpina.
Qu'est-ce qui vous a inspiré à entreprendre la Via Alpina pour soutenir la fondation pour la recherche médicale ?
Comment vous êtes-vous préparés physiquement et mentalement pour ce défi ?
Tout d’abord nous avons dû acheter du matériel de qualité qui soit à la fois léger mais également compact. Sac de couchage, matelas, sac à dos, tente, vêtements techniques… nous avons donc consacré une très grande partie de notre temps à la sélection du matériel le plus adéquat. Ensuite, nous nous sommes préparés physiquement pendant près de 2 mois. Nous allions marcher 1 à 2 fois par semaine et nous allions à la salle de sport 3/4 fois par semaine afin de faire du renforcement musculaire. Finalement, je crois qu’on n’est jamais vraiment totalement prêt, mais il faut finir par se lancer !
Quelles ont été les étapes les plus difficiles de votre voyage jusqu'à présent ?
Nous avons rencontré plusieurs étapes difficiles. Tout d’abord, je tiens à rappeler qu’il s’agissait de notre premier trek ! C’était un défi hors norme, car tout était à apprendre, comment s’orienter, comment monter le camp, à quelle heure ? Ensuite, nous nous sommes rendu compte que nous progressions moins vite que nos estimations. Enfin, certaines étapes étaient très difficiles et mentalement, on a souvent douté !
Quelle est votre plus belle rencontre ou expérience que vous avez vécue le long de la Via Alpina ?
Définitivement la solitude et la rencontre avec les animaux. Quel plaisir de croiser des chamois, des marmottes, des aigles…
Le sentiment de solitude, à contempler l’horizon, c’était vraiment magique !
Quels sont les défis logistiques auxquels vous avez été confrontés pendant votre aventure ?
Le premier, le problème du poids du sac à dos. Compris entre 11 et 14 kilos sans eau, on a vraiment eu du mal à s’y faire ! Ensuite, la Via Alpina c’est la traversée des Alpes à travers 8 pays et seul la France autorise le bivouac (sous certaines conditions). Donc bien souvent nous avons dû planter notre tente tard le soir et se lever très tôt pour ne pas se faire repérer. Franchement c’était assez stressant. Aussi, nous avons dû apprendre la vraie vie de randonneur, c’est parfois apprendre à vivre sans douche, sans confort, c’était un vrai défi !
Comment avez-vous géré les moments de fatigue ou de découragement pendant votre périple ?
Au début de l’aventure, la soif de nouveauté, l’adrénaline et l’excitation nous faisait tout oublier. On était prêt à en découdre ! Mais plus les jours passaient, plus la fatigue mentale se faisait ressentir. On essayait de relativiser un maximum, en profitant de l’instant présent, et en réalisant qu’on était en train de vivre une expérience que beaucoup aimerait faire, et que tout ça, on s’en souviendrait toute notre vie. On se tirait vers le haut chacun notre tour, et on rigolait un maximum, il faut rester positif en toute circonstance ! Aussi, chaque secondes passées dans un endroit chaud, avec du confort, ou un bon repas chaud était savourées, ça nous permettait de recharger les batteries, et de repartir de plus belle.
Y a-t-il eu des moments où vous avez dû vous adapter à des conditions météorologiques difficiles ou des imprévus sur le parcours ?
Franchement, le seul réel imprévu que l’on a eu, c’est la météo. On n’a pas eu de chance, et enchaîné les jours de pluie, c’était difficile… Toujours trempé, impossible de poser la tente le soir, et se rajoute à ça les difficultés de l’environnement, avec des étapes longues, avec beaucoup de dénivelés positif et négatif. On s’est adapté un maximum, en essayant de passer entre les gouttes, et en s’arrêtant dans des logements lorsque l’on était dans l’impossibilité d’avancer. Qu’il pleuve, c’est une chose, mais le plus dangereux en montagne, ce sont les orages. Et on en a eu… ! Le froid aussi était un problème, avec du givre certains jours sous la tente au réveil. La nature peut être capricieuse, surtout en montagne, et on s’en est vite rendu compte.
Qu'est-ce qui vous motive à continuer lorsque les jambes sont lourdes et les pentes raides ?
Une expérience d’itinérance comme celle qu’on a vécue change la manière concevoir le voyage. On avançait en se disant que chaque journée passée allait être différente, sans savoir où on allait dormir le soir. Tu es tellement dans le présent, loin de chez toi, au milieu de paysages magnifiques, que tu profites au maximum. Les jambes lourdes le matin, c’était une habitude. Les pentes raides en montée et en descente, limite de l’escalade par endroit, on en a eu plein. On en a très souvent eu ras-le-bol de marcher avec notre sac trop lourd sur le dos, mais on gardait toujours en tête une chose, un objectif. Finir la journée qu’on s’était fixé de faire, et même avancer à un bon rythme pour arriver au bout dans les temps. Il fallait se dépasser, sortir de notre zone de confort, en gardant notre objectif en tête. C’est tout dans la tête !
Pouvez-vous partager une histoire inspirante ou émouvante qui vous est arrivée pendant votre périple ?
Au tout début de l’aventure, en Slovénie, nous avons rencontré par hasard dans un petit village une Française et sa famille, qui ont été absolument adorables avec nous. Par pure générosité, elle nous a proposé de prendre une douche chez elle, et de nous loger à l’abri dans une petite maisonnette aménagée dans son jardin. Le lendemain matin, elle nous a apporté un petit-déjeuner, avec salade de fruit, sandwich, café chaud, la totale. C’était plus qu’on pouvait espérer ! On a beaucoup discuté, et elle nous a expliqué son histoire, pourquoi elle était venue habiter en Slovénie, sa vision du monde, ses enfants, les difficultés de la vie. On était de parfait étranger, mais malgré tout, elle a tellement faire preuve de générosité à tous les niveaux envers nous, que ça nous a marqué. Le genre de personne qui n’a pas beaucoup, mais qui a tout en fait. C’est aussi pour ce genre de rencontre qu’on voyage, et quand on est hors de notre zone de confort, ça prend une tout autre dimension.
Quel impact espérez-vous avoir grâce à votre soutien à la fondation pour la recherche médicale et quelles sont vos prochaines étapes après la Via Alpina ?
Par nos expériences personnelles, ça nous tenait à coeur de marcher pour la recherche médicale. Ce qui comptait le plus pour nous, c’était qu’à notre petite échelle, on puisse sensibiliser au maximum les personnes qui allaient suivre notre aventure. Faire connaître le combat que mène les chercheurs, et ajouter notre pierre à l’édifice, avec les dons que l’on a rapporté pour la fondation. Si l'on fait découvrir la FRM à ne serait-ce qu’une personne, on a tout gagné. Il n’y a pas de petites contributions, et on est très fier d’avoir marché pour cette cause ! La suite pour nous ? Pour le moment, c’est un retour à la vie normale, et beaucoup de repos ! C’était une expérience riche en émotion et en rebondissement, voyager en itinérance est quelque chose qu’on aimerait vraiment refaire dans le futur. On ne s’interdit rien, on verra où la vie nous mène, mais si un jour nous avons l’opportunité de pouvoir repartir dans les mêmes conditions, on la saisira !